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“Ce qui vient au monde pour ne rien troubler ne mérite ni égards, ni patience” écrivait René Char.

C’est désormais une tradition, et cette nouvelle rentrée hos-les-normes offrira cette fois encore aux amateurs éclairés de venir se laisser troubler par nos découvertes et nouvelles acquisitions des mois passés.

Partant des lisières de l’art brut avec Elisabeth Rochline, Monique Le Chapelain ou Davide Cicolani jusqu’aux créateurs qui forment le cœur battant du domaine tels Raimundo Camilo, Johann Korec - qui vient de disparaître -, Raphaël Leonardini, Sava Sekulic, Henry Speller ou encore Kurt Vondal. Sans oublier les troublants messages dessinés des médiums Henriette Zéphir - chérie par Dubuffet dès les années 60 - et la très rare Joële - qui ne fut autre que l’artiste symboliste viennoise Nina Karasek.

Artistes
johann korec - © martin vukovits foto credit, christian berst — art brut

Johann Korec

Né à Vienne en 1937, Korec, après avoir passé son enfance dans des foyers pour enfants et avoir fréquenté des écoles spécialisées, travailla dès l’âge de 14 ans comme valet de ferme et gardien de troupeau. Il rêvait de devenir dompteur dans un cirque. En 1958, il fut interné à Gugging et, alors qu’il dessinait depuis les années 60, rejoignit la Maison des artistes en 1981. Copiant d’abord, à sa manière, des illustrations de journaux, ses œuvres – réalisées à l’encre de chine et à l’aquarelle - devinrent plus personnelles : les scènes érotiques, typiques de son travail, sont décrites et commentées à la manière d’un journal intime illustré.

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henriette zéphir - © christian berst — art brut

Henriette Zephir

Henriette Zéphir, artiste médiumnique française, s’est consacrée entièrement, et ce pendant un demi-siècle, à « son guide » intérieur, pour lequel elle n’a cessé de créer. Ses dessins captivent dans leur composition globale singulière mais aussi dans la force du détail. À mi-chemin entre le pointillisme, l’abstraction géométrique et le fauvisme, son œuvre témoigne d’un modernisme éclairé. Découverte par Jean Dubuffet, elle fut présentée, dès 1967, dans l’exposition historique d’art brut au Musée des Art Décoratifs. Aujourd’hui, son œuvre fait partie de la collection du musée d’art moderne (pompidou) et des plus grandes collections d’art brut au monde, comme celle d’Arnulf Rainer, tandis que la galerie lui consacrait une monographie en 2010.

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portrait de henry speller - © photo: william arnett, 1987, christian berst — art brut

Henry Speller

Henry Speller, né en 1900 dans une famille de métayer du Mississippi, est élevé par sa grand-mère maternelle. Alors qu’il quitte l’école à 12 ans pour aider aux champs de coton, il s’adonne à la créativité : l’heure du déjeuner devient progressivement un instant privilégié qu’il consacre à la peinture. Par la suite, il part pour Memphis où il collectionne les petits boulots, du jardinage à l’entretien de sanitaires en passant par le gardiennage. Son activité artistique se développe considérablement et se diversifie. Habitant à quelques maisons de la rue Beale, le coeur musical de Memphis. Excellent guitariste de blues, il intègre des groupes professionnels, accompagne à la guitare[…]

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Revue de presse
La rentrée c'est aussi à la galerie objet trouvé
Le Poignard Subtil. Le 6 septembre 2008.
une rentrée hors-les-normes 2008

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